La stabilité politique: l’essence et la définiton
Raüchanbek Absattarov - Docteur
des sciences philosophiques, Chef
de la Chaire de Politologie et des disciplines socio-économiques, de l’Institut de
Magistrature et Doctorat (PhD) de
l’Université Kazakhe Nationale Pédagogique au nom d’Abaï
Etant insuffisamment
étudiée dans les travaux scientifiques , la stabilité
politique est est une condition impérative de développement du
pays, de la société. Evidemment pour cause de l’impossibilité
de l’examen exhaustif des aspects de ce problème on ne prétend
pas sur l’authenticité de nos jugements. Cette article a comme le but le
dévoilement de l’essence et la définition du terme.
Dans le monde
contemporain la question de stabilité politique est l’une des plus
actuelle et le pouvoir poloitique de tous pays tente de résoudre le
problème de la stabilité socio-politique. Il faut marquer que
pour le développement à valeur requise on a besoin de
stabilité dans toutes les sphères de la vie sociale. Les
changements positifs ne sont pas possibles dans le cas de
déstabilisation et dégradation.
Pour comprende
l’essence de stabilité politique avant tout il est nécessaire de
donner la définition à notion de «stabilité».
La science
contemporaine donne une assez grande quantité des définitions de
la notion de stabilité. De plus il faut marquer l’absence du point de
vue commune sur cette questions dans les cercles scientifiques occidentaux et
eurasiens. En tout le contenu de la notion de «stabilité» peut
être généraliser comme il suit: stabilité est une
fermeté, une constance; une capacité du système de
fonctionner, gardant inaltérabilité de sa structure et en
soutenant son équilibre.
Dans la politologie,
sociologie et droit contemporains existe une grande quantité des regards
sur la nature de la stabilité politique, qu’on peut classifier comme il
suit:
1.
La stabilité comprise comme l’absence de la
ménace réelle d’une violence illégitime ou la
présence des possibilités étatiques de les
éliminer;
2.
La stabilité est un fonctionnement d'un gouvernement
dans pendant longtemps, son savoir-faire supposant, par conséquence,
adaptation succèssive aux réalités variantes. On ne peut
pas être d’accord avec cela, puisque le passage de la stabilité
vers l'instabilité peut être expliqué à peine
seulement par la chute de n'importe quel gouvernement;
3.
La présence d’un ordre constitutionnel peut
être compris comme le facteur définitif de la stabilité
dans les pays démocratiques;
4.
La stabilité comme la conséquence du
pouvoir publique légitime;
5.
La stabilité comme l’absence des changements
structurals dans le système politique ou comme la possibilité de
les diriger;
6.
La stabilité comme le comportement ou un attribut
social. Dans ce cas elle peut être assimilée à la situation
sociale où les membres de la société se limitent par les
normes sociales comprenant que chaque dérogation de la norme peut amener
à déstabilité ;
Ainsi, la stabilité,
à mon avis, est une position stable de la société qui
permet le fonctionnement et le développement effectifs dans le cas des
influences intérieures et extérieures, en gardant sa structure et
sa capabilité de contrôler les changements sociaux.
La stabilité
politique semble comme l'état qualitatif du développement public,
comme l'ordre public défini, dans lequel domine le système des liens
et des relations reflétant la communauté et la succession des
buts, des valeurs et des moyens de leur réalisation. Simultanément
avec cela, la stabilité est la capacité des acteurs de la vie socio-économique
à résister aux influences intérieures et extérieures
qui désorganisent le système. Dans ce sens la stabilité
est perçue comme le mécanisme le plus important du support de la
vie et du développement du système social.
L'essentiel dans la
stabilité politique est une garantie de l'ordre qui se manifeste par
légitimité, la précision, l'efficacité de
l'activité des structures impérieuses, dans la constance des
normes et des valeurs de la culture politique, l'habitude des types de la
conduite, la stabilité des relations politiques. On sait que les plus grands
succès ont atteint les sociétés, qui s'orientaient
traditionnellement vers la valeur de l'ordre. Et au contraire, l'absolutisation
dans la société de la valeur des changements amenait à ce
que le règlement des problèmes et des conflits était
atteint par un cher prix. Pour que le développement et l’ordre
pourraient coexister, on a besoin de la coordination, de la succession des
changements et, simultanément, du programme réaliste, capable de
joindre les buts aux moyens – les ressources et les conditions.
Notamment le choix des
changements politiques correspondant aux moyens, aux possibilités, aux
représentations des gens, définit l’ordre des normes du
développement. Les transformations arrachées des conditions
réelles économiques, socio-psychologiques, même si elles
sont désirables par l'initiateur (l'élite, le parti gouvernant,
les oppositions etc) ne peuvent pas être perçues comme la
"norme", "l'ordre" par la plupart dans la
société. La réaction aux changements non
préparés, au développement irrégulier est dans
l'immense majorité des cas destructive [1].
Le degré de l'ordre
politique est influencé aussi par le dynamisme des intérêts
sociaux des différents niveaux de la communauté et la
capacité de la garantie de leur coopération. A mon avis, il est important
non seulement prendre en considération la spécificité,
l'autonomie des intérêts et des positions, mais aussi des
règles communes de la conduite, qui étaient acceptés par
tous les participants du procès politique comme l'ordre. La formation de
l'ordre politique se passe à la base de la présence des
intérêts communs parmi les forces politiques différentes et
à la condition de la nécessité de la coopération dans
le but de leur protection.
Quant aux moyens de la
régulation du dynamisme des intérêts sociaux de la
société, ils peuvent être conflictuels et contractuels. Le
premier type part de la possibilité de l'élimination et parfois
de liquidation du groupe des intérêts. Dans ce cas la violence est
considérée comme la seule force de l'intégration
politique, de l'acquisition de l'ordre. Il est examiné comme la
méthode efficace de la décision des problèmes. Le type
contractuel est le type de la régulation des relations sociales qui
reconnaisse la présence des différents intérêts
sociaux et la nécessité de leur coordination selon les
problèmes importants du développement. Les principes totaux, les
valeurs divisées par tous les participants de l'action politique est la
raison pour ce consensus. Le plus dangereux pour l'ordre politique est la perte
de la confiance aux valeurs politiques morales et les idéaux du
côté du peuple.
La stabilité
politique, l'ordre politique peuvent être obtenu, en
général, par deux moyens : par la dictature ou par un large
développement de la démocratie. La stabilité obtenue par
la violence, la répression est historiquement de courte durée, a le
caractère illusoire, puisqu’elle est obtenue "par dessus" sans
participation des masses populaires, de l'opposition, en tant que la
stabilité basée sur la démocratie, une large base sociale,
la société développée civile est éternel.
La stabilité se
forme des relations de la population au pouvoir politique existant, des
possibilités du régime politique de prendre en
considération les intérêts des divers groupes et les
coordonner, la position et l'état de l'élite par le
caractère des relations à l'intérieur de la
société.
On distingue la
stabilité politique absolue, statique et dynamique.
La stabilité absolue
(complète) des systèmes politiques représente
l'abstraction. Elle n'est pas la réelle. Selon toute probabilité
une telle stabilité ne peut pas être même près des
systèmes "morts" sans dynamisme intérieur, puisqu'elle
suppose non seulement l'immobilité complète des
éléments du système politique, mais aussi l'isolation de
n'importe quelles influences du dehors. Même si la stabilité
absolue est possible à un haut niveau du bien-être, la force
immense des traditions, le nivellement de l'inégalité, le
système rigide du pouvoir, ca déstabilisation sous l'influence
des facteurs extérieurs, ainsi que l'accroissement des
phénomènes intérieurs de crise sont une affaire du temps.
La stabilité
statique se caractérise par la création et la préservation
de l'immobilité, de la constance des structures socio-économiques
et politiques, des liens, des relations. Elle repose sur les
représentations, sur la fermeté des fondements publics, le rythme
ralenti du développement, la nécessité de la
préservation des traditions conservatrices, de l'idéologie
dominant, les créations des clichés adéquats de la
conscience et la conduite politique. Cependant la viabilité du
système politique du degré semblable de la stabilité est
extrêmement limitée. L'état donné peut être le résultat de la
résistance rigide extérieure, ainsi que les changements est le
résultat de celle intérieure (le système du type
fermé). Parfois les systèmes politiques de la stabilité
statique tentent de perfectionner l'état par à l’aide de la
politique intérieure et extérieur "active" (la
militarisation, l'expansion, l'agression etc). Mais, généralement,
si ces tentatives de la modernisation ne coïncident pas par temps, ne
prennent pas en considération la marche objective progressive du
développement, ne s'appuient pas sur une large base sociale des
intérêts, ne prennent pas en considération les
possibilités géopolitiques et la réaction de l'opinion
publique mondiale, il y a une destruction du système politique et la
transformation de la société "fermée" à
la formation plus mobile sociale, capable de s'adapter aux conditions
variées.
L'état moderne du
milieu public se caractérise par un niveau dynamique nouveau de la
stabilité politique. Il est élaboré par les
sociétés "ouvertes" qui ont connu les mécanismes
de la rénovation examinant les changements économiques, sociaux
et politiques des limites du milieu politique et social formé comme le
facteur stabilisé. Ils sont capables de percevoir et assimiler les
impulsions intérieures et extérieures qui les transforment,
organiquement insérer dans le procès démocratique les
mécanismes non seulement de la prévention, mais aussi de
l’utilisation des conflits pour le maintien de la stabilité du
système politique.
Les systèmes
dynamiques ont le degré nécessaire de la stabilité,
assurant leur conservation et en même temps n'étant pas l'obstacle
irrésistible pour les changements. Ils sont possibles, à mon
avis, seulement dans les conditions de la démocratie. Dans ces
conditions l'existence de la stabilité est toujours relative. Il existe
le régime de l'autocorrection constante du système politique.
Ayant généralisés les faits concrets immenses, S.Lipset a
fait la conclusion que le développement économique et le
caractère concurrentiel du système politique sont compatible.
Dans la
société avec la multitude des problèmes du
développement économique, social et politique la démocratie
complique la décision des problèmes de la stabilité
politique. Dans les conditions de l'inégalité économique,
l'absence de la société civile, les conflits aigus, le grand
nombre des couches marginales la démocratie peut trouver la forme
très risquée du développement. Le type démocratique
du développement a des autres possibilités dans les
systèmes libéraux pluralistiques.
La croissance du
bien-être ou la stabilité économique peut être
considérée comme l’une des conditions principales de la
stabilité politique [2]. La corrélation étroite entre
l'efficacité économique et la stabilité politique est
évidente : le facteur économique et social influence la place et
la distribution du pouvoir politique dans la société et
conditionne l'ordre politique. On sait que les crises économiques, la
diminution de la production, l'aggravation du niveau de vie de la population
amenaient souvent le système politique à la destruction.
L'expérience des changements de la Russie et les pays de l'Europe de
l'Est a montré que la solidité des régimes dictatoriaux,
en fin de compte, dépendait du succès de leur système
économique, la faiblesse économique, l'inefficacité
entraînent inévitablement l'échec politique. Les hauts
rythmes de la croissance économique, l'absence des disproportions
rudement exprimées dans la distribution des revenus sont aussi
importants.
La présence dans la
société de la balance (consensus) des intérêts des
divers groupes, qui montre l'objectivité de l'existence de la
sphère, de l'accord potentiel de la nation politique est la condition de
la stabilité. La nation politique est la communauté vivant dans
l'espace commun politique et juridique, des lois et des normes universel,
malgré d'autres différences de classe, ethniques, confessionnelles.
La nation politique est le produit du système politique compris comme le
type spécifique de la production publique.
La balance des
intérêts assure le caractère légitime et
l'efficacité du système politique, le degré
nécessaire de l'approbation et l'acceptation des règles
démocratiques et des normes de la conduite politique. Mais il est
importante non seulement la volonté des citoyens de défendre de
divers buts et par cela contribuer au procès de l'adaptation du
système politique vers les nouvelles situations et les changements, mais
aussi la présence de la confiance sociale, la tolérance, la
conscience politique, les coopérations, la relation valable à la
loi et la loyauté aux instituts politiques.
À la base de la
stabilité politique il y a la division rigide des pouvoirs, la présence,
le fonctionnement des diverses branches du pouvoir [3]. Un grand flux des
"filtres" - les groupes des intérêts, les groupes de la
pression, les partis, les commissions parlementaires et les comités –
peut réduire les surcharges quantitatives et qualitatives du
système politique au minimum. La réduction de l'espace social pour
les formes directes de la pression (participation) sur l'activité du
pouvoir exécutif, l'articulation et agrégation des
intérêts sont capables de soutenir l'ordre politique, la
stabilité politique.
Ainsi, le problème
de la stabilité politique dans les systèmes dynamiques peut
être examiné comme le problème du rapport optimum de la
succession et la modification conditionnée par les motivations intérieures
et extérieures.
Parmi les méthodes
utilisées par l'élite politique pour la garantie de la stabilité
politique, l'ordre politique les suivants sont les plus répandus: les
manoeuvres sociales et politiques, le contenu dequelles sont l'affaiblissement
de la résistance de la partie "lésée" de la
société (le spectre des moyens des manoeuvres est assez large –
des marchés séparés, des blocs temporaires politiques jusqu’à
la déclaration des slogans populistes, capable de détourner
l'attention publique); la manipulation politique – l'influence de vigueur des
médias dans le but de la formation de l'opinion publique de la tendance
nécessaire; l'introduction des forces d'opposition au système
politique leur adaptation graduelle et l'intégration; le recours à
la force et les autres méthodes.
Ainsi, on peut faire la
conclusion que la stabilité politique – l'état stable de la
société permettant fonctionner effectivement et se
développer dans les conditions des influences extérieures et
intérieures, en gardant la structure et la capacité à contrôler
le procès des changements publics. Elle se fonde sur la balance des
intérêts coïncidant et résistant des divers groupes
sociaux sur le rapport optimum de la succession et la modification
conditionnée par les motivations intérieures et
extérieures. Le pouvoir politique est une acquisition de la
compréhension mutuelle et la coopération fructueuse des diverses
forces ethniques, sociales, politiques, consolidation de tous les groupes
sociaux et les couches de la société contribuent. D'autre part,
tout cela est la source la plus importante de la sécurité
nationale du pays.
Bibliographie :
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Ïîëèòè÷åñêàÿ âëàñòü è åå ïðîáëåìû. – Ñàíã – Ïåòåðáóðã, 2010. – Ñ. 15.